Top mèmes du Futur !

Hello hello mes chers Édléiens ! Pas trop angoissés par ce futur de plus en plus incertain ? Mmm oui, ce n’est peut être pas la blague à faire en ces temps là, n’est-ce pas ? De toute manière, nous sommes ici pour parler futur, grande carrière et voitures volantes comme dans Retour vers le futur. Allons, bon, il est temps de débuter.

 

1- Les étudiants du Louvre, on va tous se retrouver à travailler dans le musée 39-45 de notre bled. Je suis déjà préparée à taffer au musée du rail de ma ville. 

 

2- « oune crwoissante » comme disent les Américains : 

 

3- Franchement… ils ont bien dû rigoler ces derniers temps. Les humains sont fantastiques : 

4- Nan mais sérieusement ? C’est pas une base à avoir ? 

5- Putain citadin de tes morts 

 

6- Si les gens du passé voyaient cela… ils seraient bien intrigués par le futur.

 

7- Ça peut toujours être pire. TOUJOURS.

8- Direction chômage.

9- Je me fais inonder par les mails du Louvre mais je les ouvre jamais, shame on me

10- Ils sont bêtes… mais on les aime quand même.

 

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses inspirations de toujours !

  • Respectful Meme
  • Memes de Musees
  • Memes intramuros pour jeunes franciliens
  • Memes From The Future
  • Memes décentralisés
  • Faut pas pousser mes memes dans les orties
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Top 8 des mèmes du Présent

Haaaaa nous revoilà pour un nouveau numéro, attaquons-nous à un gros gros morceau aujourd’hui. À savoir le présent. Bon… il y a beaucoup à faire franchement, je sais pas vous mais j’adore regarder des mèmes pour rigoler un peu. Ne perdons pas plus de temps, il nous faut décompresser. 

 

1- J’ai honte mais j’ai bien rigolé. Jamais nous n’aurions imaginé une telle chose : 

 

2- Il en faut parfois peu pour se sentir frais : 

 

3- Ha ! Ma patrie répond toujours présent : 

4- J’aime beaucoup ce genre de petite blague de la RATP : 

 

5- Éternels ennemis… que dire de plus hein ? : 

 

6- Alors celui-là c’est la preuve ultime que l’humour des edliens est… spécial. Un clin d’oeil à Ariane Thomas nommée récemment à la tête du Département des Antiquités Orientales du Louvre : 

 

7- Une triste vérité… 

 

8- Celui la il est présent à chaque top. On l’aime trop et puis l’hiver continue : 

Le Billet Neuchâtelois – Napoléon, sauveur de la Suisse ?

          Alors qu’en janvier vous découvriez sans doute les fabuleux destins de Neuchâtel, peut-être avez-vous été surpris de découvrir la figure du prince-maréchal Alexandre Berthier. Alors que nous fêtons cette année en France le bicentenaire de la mort de Napoléon, traversons la frontière suisse pour retracer les pas de notre grand général (heureusement, l’Histoire ne demande pas un test PCR négatif pour remonter le temps !) En effet, Bonaparte est loin d’avoir marqué seulement la France par son pouvoir et le reste de l’Europe par ses guerres. Venu plusieurs fois dans cette nation, il semble avoir une relation particulière et complexe avec les Suisses. Charles Borgeaud, historien, souligne dans son Histoire de l’Université de Genève ce « je t’aime, moi non plus » en ces termes : «Le soldat de la République, le général en chef de l’armée d’Italie, rend hommage à la patrie de Rousseau, le premier consul lui témoigne son estime et veut connaître ses savants, le consul à vie l’honore tout en y discernant un foyer «d’idéologie», l’empereur couronné par le pape la tolère, l’empereur malheureux la déteste.» Alors, histoire passionnée ou tumultueuse entre la France et la Suisse ? Ce qui est certain : les actions de Napoléon ont durablement marqué l’Histoire de l’Helvétie. Il suffit de se rendre au Musée national suisse, à Zurich, pour le découvrir.

Entrée du parcours XVIIIème siècle au Musée national suisse de Zurich – Photographie personnelle

Dans le parcours historique de la Suisse présenté au rez-de-chaussée du musée, la scénographie montre l’année 1789 comme une faille rougeoyante, à la fois brutale et fascinante. Rupture proleptique d’une aube ou d’un crépuscule ? La révolution française a en effet un écho retentissant qui dépasse nos propres frontières. Certains Suisses rêvent d’une République aussi idéale que celle qu’ils imaginent de l’autre côté des Alpes. Hors souci – et sans doute l’aurez-vous compris, chers lecteurs français lors des précédents billets neuchâtelois – la Suisse n’est pas une et indivisible. Elle a toujours été constituée d’une multitude de régions au caractère fort et souverain, que mêmes les successives occupations étrangères n’ont jamais réellement réussi à masquer. En 1789, chacun, dans son village est divisé. Certains souhaitent une fin de l’aristocratie et des baillages quand les autres demeurent fidèles à cette tradition. UNE Suisse ? Pourquoi ne pas garder ses différences régionales ? Et puis, les révolutionnaires n’avaient-ils pas massacré des Suisses de bonne famille aux Tuileries le 10 Août 1792 ? L’affaire n’est pas simple mais certains cantons comme le pays de Vaud, le Jura bernois et le Bas-Valais commencent quand même à croire au rêve républicain. De premières tensions apparaissent jusqu’à irrémédiablement s’intensifier.

 

Blason du canton de Vaud

Le Vaudois Frédéric-César de la Harpe et le Bâlois Pierre Ochs, fervents admirateurs des événements français essaient alors de convaincre le Directoire et le jeune général de les aider à concrétiser le projet. En 1798, le pays de Vaud se révolte pacifiquement contre la domination de Berne. Bonaparte saisit l’opportunité au vol : en aidant les Vaudois, il pourrait s’assurer un meilleur passage vers l’Italie. Il nomme alors le général Brune à la tête de l’Armée d’Helvétie. Fribourg est conquise mais non pillée. Vient le tour de Berne dont la prise des richesses permet de financer la future Campagne d’Égypte. La stabilité politique de la Suisse étant en péril, au nom de la « liberté », il est décidé de soumettre toute la Confédération des XIII cantons pour y rétablir l’ordre et la paix. C’est cette même liberté que les Vaudois choisissent d’ailleurs comme devise apposée sur leur nouveau blason.

 

François BOUCHOT, La bataille de Zurich le 25 septembre 1799, 1837, huile sur toile, 4m65 X 5m43 cm, Versaille, Musée national du Château de Versailles

Le 28 mars 1798, une assemblée nationale est convoquée. Une constitution, sur le modèle français, est rédigée : le Helvetisches Büchlein. Le 12 mars, Pierre Ochs monte au balcon de l’hôtel de ville d’Aarau et proclame la République helvétique, dont le statut est celui de « république sœur de la République française ». Les fondements de la Suisse moderne sont posés. Ses couleurs vert, rouge et or ornent désormais les cocardes des citoyens. Tous les cantons sont reconnus d’importance égale et en 1799, une monnaie valable pour la première fois sur tout le territoire est frappée : le franc. La République helvétique noue alors de liens forts avec la France. Quelques réfractaires s’allient pourtant avec les ennemis de la France, ne supportant pas l’autorité officieuse et masquée du Directoire. Conscient que la situation s’envenime alors que la Suisse est une position stratégique et une nation à fort potentiel, le premier consul n’hésite alors pas à la défendre. Cela donne notamment lieu à deux grandes batailles à Zurich, une première défaite face aux Autrichiens mais une grande victoire la seconde fois contre les Russes.

 

Monnaie unique, 4 francs, 1799, argent frappé, Zurich, Musée national Suisse - Photo personnelle

Monnaie unique, 4 francs, 1799, argent  frappé, Zurich, Musée national Suisse – Photo personnelle

          Plus divisés que jamais, la fracture entre Suisses pro-français (principalement Suisse romande et italienne) et Suisses anti-français (principalement Suisse alémanique) est véritablement entamée. Napoléon, guère dupe, comprend que le fédéralisme helvète est la seule solution pour apaiser la situation. Si la liberté est importante, elle n’est qu’illusoire et seule une égalité assurée entre des cantons souverains dans une même nation amie de la France permettrait à Bonaparte de garder les Suisses comme alliés. Alors que la totale guerre civile est presque entamée, Napoléon se propose en médiateur… neutre ! En rédigeant habilement l’Acte de Médiation, Bonaparte reconnaît la nécessité d’une intervention française mais uniquement pour réconcilier les Suisses qui devraient garder leur indépendance pour ne plus retomber dans des luttes intestines. Le 30 septembre 1802, il écrit ainsi depuis Saint-Cloud :

Caricature montrant Napoléon Bonaparte équilibrant sur une balance un aristocrate fédéraliste et un républicain unitaire, en arrière-plan Milan est à portée de vue du premier consul qui souhaite garder le Valais comme porte d’entrée vers l’Italie, 1803 – domaine public

 

« Habitants de l’Helvétie, vous offrez depuis deux ans un spectacle affligeant. Des factions opposées se sont successivement emparées du pouvoir ; elles ont signalé leur empire passager par un système de partialité qui accusait leur faiblesse et leur inhabileté.Dans le courant de l’an X, votre gouvernement a désiré que l’on retirât le petit nombre de troupes françaises qui étaient en Helvétie. Le gouvernement français a saisi volontiers cette occasion d’honorer votre indépendance. Mais, bientôt après, vos différents partis se sont agités avec une nouvelle fureur ; le sang suisse a coulé par des mains suisses.

 

Vous vous êtes disputés, trois ans, sans vous entendre. Si l’on vous abandonne plus longtemps à vous-mêmes, vous vous tuerez, trois ans, sans vous entendre davantage. Votre histoire prouve d’ailleurs que vos guerres intestines n’ont jamais pu se terminer que par l’intervention efficace de la France.

 

Il est vrai que j’avais pris le parti de ne me mêler en rien de vos affaires. J’avais vu constamment vos différents gouvernements me demander des conseils et ne pas les suivre, et quelquefois abuser de mon nom, selon leurs intérêts et leurs passions.

 

Mais je ne puis ni ne dois rester insensible au malheur auquel vous êtes en proie ; je reviens sur ma résolution ; je serai le médiateur de vos différents ; mais ma médiation sera efficace, telle qu’il convient aux grands peuples au nom desquels je parle.

 

Tous les citoyens qui, depuis trois ans, ont été landammans, sénateurs, et ont successivement occupés des places dans l’autorité centrale, pourront se rendre à Paris, pour faire connaître les moyens de ramener l’union et la tranquillité et de concilier tous les partis.

 

Habitants de l’Helvétie, revivez l’espérance ! ! !

 

Votre patrie est sur le bord du précipice ; elle en sera immédiatement tirée ; tous les hommes de bien seconderont ce généreux projet.

 

Mais si, ce que je ne puis penser, il était parmi vous un grand nombres d’individus qui eussent assez peu de vertu pour ne pas sacrifier leurs passions et leurs préjugés à l’amour de la patrie, peuples de l’Helvétie, vous seriez bien dégénérés de vos pères ! ! !

 

Il n’est aucun homme sensé qui ne voie que la médiation dont je me charge est pour l’Helvétie un bienfait de cette Providence qui, au milieu de tant de bouleversements et de chocs, a toujours veillé à l’existence et à l’indépendance de votre nation, et que cette médiation est le seul moyen qui vous reste pour sauver l’une et l’autre.

 

Car il est temps enfin que vous songiez que, si le patriotisme et l’union de vos ancêtres fondèrent la République, le mauvais esprit de vos factions, s’il continue, la perdra infailliblement ; et il serait pénible de penser qu’à une époque où plusieurs nouvelles républiques se sont élevées, le destin eût marqué la fin d’une des plus anciennes. »

 

        Le 10 décembre 1802, il convoque à Paris des représentants de tous les cantons pour expliquer son projet. Sa connaissance des institutions suisses et son adresse diplomatique, modérée et ferme, rassurent les délégués qui commentent son comportement, comme le citoyen député Rüttiman :

« La réception du premier consul a été pleine de bienveillance, la profondeur et l’abondance avec laquelle il nous a parlé des intérêts de l’Helvétie nous a montré combien il les avait étudiés. »

        Une Diète fédérale est décidée avec une assemblée se réunissant un mois chaque année pour diriger le gouvernement commun dans un élan démocratique où la voix d’un canton est égale à un autre. La paix revient enfin, la nation peut savourer sa tranquillité retrouvée. De cette période, le musée national suisse garde un autre magnifique témoignage. Pour le sacre de Napoléon comme empereur en 1804, le grand magistrat d’Appenzell, Jakob Zellweger part à Paris avec la délégation helvétique. À son retour dans sa ville de Trogen, il ramène dans ses bagages un magnifique sabre de parade de manufacture parisienne. La réconciliation semble pleine et entière !

Sabre de parade avec fourreau destiné aux officiers de haut rang, vers 1803, manufacture parisienne, laiton doré et lame de Klingenthal, Zurich, Musée national suisse – Photo personnelle

 

        Aujourd’hui encore le passage de Napoléon est enseigné aux jeunes Suisses comme un événement important. Pour preuve, voici la petite série animée Helveticus diffusée sur la chaîne de télévision RTS. Consacrée à la vulgarisation de l’Histoire Suisse pour les petits, un épisode est dédié à cette période.

 

          Autrement, Napoléon se rend également en personne en Suisse lors de visites diplomatiques ou en étapes lors de campagnes militaires. Il s’attarde particulièrement à Genève où il s’intéresse beaucoup à la population. L’arrêté Chaptal de 1801 permet même l’envoi de vrais chefs d’œuvre dans cette ville qui est sélectionnée parmi les quinze heureuses élues de province. C’est ainsi que La Mise au Tombeau de Véronèse y est envoyé en 1805 et est encore visible aujourd’hui au Musée d’Art et d’Histoire de la ville. Si vous souhaitez aller plus loin et voir comment les Genevois eux-mêmes ont perçu ces rencontres, je vous conseille vivement de lire cet article très intéressant.

          Simulacre d’affection ? Génie diplomatique ? Réel vent de solidarité patriotique ? Si aujourd’hui de part et d’autre de la frontière des Alpes chacun a son point de vue sur l’affaire, la réponse reste dans l’Histoire un fondement indiscutable de la Suisse moderne. En espérant que ce nouvel article aura attisé votre envie d’en savoir plus sur les épisodes méconnus de Bonaparte, je vous souhaite une bonne célébration du bicentennaire et vous dis à très bientôt pour un nouveau Billet Neuchâtelois* ! Grüetzi ! Tchô ! **

 

Laureen Gressé-Denois

 

* Même à l’étranger, on a tous quelque chose en nous de Monsieur Patrimoine !

** « Salut ! » respectivement en suisse allemand et en suisse romand

Le Billet Neuchâtelois – Guillaume Tell : l’identité implicite suisse

SANDREUTER, L’arrestation de Guillaume Tell et de son fils, 1901, mosaïque murale extérieur sur l’aile sud du Landesmuseum, Zurich

Tout le monde retient son souffle. L’attente est intenable, les badauds serrent leurs enfants dans leurs bras, le regard fiévreux, parfois détourné. Va-t-il le blesser ? Va-t-il toucher uniquement la pomme ? Le carreau part, siffle dans l’air, semble transpercer la lumière en mille fragments éthérés, jusqu’à éclater la pomme qui craque, se déchire, explose sous la fureur de l’impact. Guillaume est soulagé, tout en tenant fermement, le poing serré, le deuxième carreau à moitié dissimulé dans ses vêtements, après avoir abaissé son arbalète. La population du village d’Altdorf soupire face au drame évité et exulte devant l’exploit. Toutefois, ce n’est pas le défi réussi qui intéresse le bailli Gessler, l’œil soupçonneux, contenant son mécontentement. Il faut dire qu’il n’a rien pour être satisfait : ce gringalet des montagnes, cet arbalétrier de pacotille, non seulement il avait refusé de lui rendre hommage en saluant son chapeau hissé sur la place publique, mais en plus il avait osé réussir ce challenge de tir. Il fulmine… Toutefois, ces sombres pensées ne l’ont pas empêché de remarquer la poigne serrée de Tell sur ce deuxième carreau caché… Il l’interroge immédiatement. Pourquoi avoir pris le soin de garder une seconde flèche ? C’était simple pourtant : avec un tir, Tell touchait la pomme ou Walter, son fils. Alors pourquoi ? Tell se retourne, lance un regard noir au bailli qui, sous la coupe autrichienne, n’avait de cesse de soumettre les pauvres villageois du canton à la pire vie possible. Ce deuxième carreau, Tell le réservait pour Gessler, au cas où son Walter aurait été blessé ou tué. L’affront ultime ! Le bailli, devant l’audace de la réponse, demande l’arrestation de l’arbalétrier et de son garçon. Est décidé de les envoyer par bateau dans la prison forteresse de Küssnacht (littéralement, le « baiser de la nuit », qui a dit que l’allemand n’était pas une langue sublime ?). Les prisonniers et le bailli embarquent quand une terrible tempête s’abat aussitôt sur les flots. L’aide de Tell est demandée pour sauver tout le monde en amenant la barque à bon port. En récompense, Gessler lui fait miroiter la possibilité de le libérer. Le bateau arrive près du rivage, Tell saute alors de bord, embarquant son arbalète et son fils sous le bras. Une fois à terre, sa rapidité et sa précision légendaires lui confèrent le temps de repousser la barque loin de la berge d’un coup de pied tout en arrivant à viser le bailli de son arbalète. Le tir part et tue l’homme qui leur a fait tant de tort, ainsi qu’aux autres habitants du canton. D’autres versions amènent le trépas de Gessler plus tard, dans une embuscade en forêt ou montagne… Quoi qu’il en soit, le méchant meurt et Tell est alors célébré en héros, ayant su se montrer capable d’autant de force que de courage dans sa quête d’indépendance et de liberté.

 

FÜSSLI, Les trois Confédérés faisant le serment sur le Grütli, 1780, huile sur toile, 267X178 cm, Zurich, Kunsthaus

Ce qui est intéressant avec Guillaume Tell, c’est qu’au-delà de l’histoire-même, les politiciens s’en sont servi en Suisse pour construire une identité nationale. En 1848, l’Helvétie connaît aussi son Printemps des Peuples. La toute nouvelle Confédération a alors un défi de taille : trouver sa place dans une multitude de cantons au caractère et au fonctionnement plus trempé les uns que les autres. Encore aujourd’hui, cette mentalité fédérale est très forte en Suisse. Elle se ressent en permanence dans les médias que je lis ici, dans les explications de cours que nous donnent les professeurs de l’Université ou même quand j’en discutais avec les autres camarades locaux (avant le début d’un semi-confinement ici aussi). Comment créer une cohésion suisse, un esprit helvète ? La chose n’est pas simple, les cantons ayant toujours oscillé entre autonomie et occupation étrangère. Deux exemples qui m’ont beaucoup frappée : sous le Premier Empire, le canton du Jura et de Bâle appartenaient… au département du Haut-Rhin ! Quant à l’actuel canton de Neuchâtel où je me trouve, Napoléon Ier avait réussi à le négocier au roi de Prusse et avait nommé le maréchal Alexandre Berthier prince de Neuchâtel en 1806. Amie française mais souveraine quand même !

Comme bien souvent, le premier cheval de bataille a été dans le ressenti de l’identité et pour cela, rien de mieux que de trouver un symbolisme… fédérateur ! On cherche alors de premières images fortes. On se penche sur la question du drapeau. En 1899, le conseil fédéral commence à réfléchir à ce sujet pour qu’une ordonnance en 1913 institue le carré rouge à croix blanche comme drapeau officiel. Le symbole est repris des anciens mercenaires suisses qui, sur leur propre étendard, inscrivaient les mots « honneur » et « fidélité ». En plus du drapeau, il faut également chercher un mythe fondateur de l’unité suisse. L’épisode du Serment de Grütli est retenu : trois braves hommes, subissant chacun dans leur canton les sévices de baillis abusifs, décident une nuit de 1291 de se retrouver en secret dans la prairie de Grütli. Ils promettent alors de défendre leurs cantons, même s’ils doivent en mourir. Cette légende de conjuration est souvent associée à la vraie histoire du Pacte fédéral de 1307 (choisi par la Confédération pour placer la date de la fête nationale au 1er août de chaque année). Ce dernier est en effet un document historique officiel d’alliance défensive et judiciaire, signé par les trois mêmes cantons représentés lors du Serment de Grütli.

 

KISSLING, Guillaume Tell et son fils, statue réalisée en 1895, sur la place principale d’Altdorf

Pourtant, c’est l’histoire de Guillaume Tell qui est la plus connue, du moins à l’étranger quand on parle de la Suisse. De nombreuses villes en France ont une rue portant son nom (même à Paris, dans le XVIIème arrondissement !). Toutefois, même en Suisse, la légende fut longtemps tenace. Il faut savoir que l’histoire de Tell était encore enseignée aux écoliers suisses jusqu’en 1901 ! L’importance du mythe s’introduit même jusque dans le patois local : en Helvétie, traiter quelqu’un de Gessler revient à le qualifier de tyran vaniteux (vivent les baillis)! L’iconographie de Guillaume Tell se met alors en place. Les politiques vont même jusqu’à fournir un programme représentatif de l’arbalétrier très détaillé à Richard Kissling. Le sculpteur est alors chargé d’édifier une statue de Tell et son fils sur la place principale du village d’Altdorf en 1895 avec un « homme décidé, hardi et libre, arborant le costume traditionnel paysan. ». L’œuvre achevée, respectant à la lettre la commande, plaît tellement qu’elle se décline sur beaucoup d’autres supports. Elle est copiée… jusque sur les timbres, les affiches publicitaires… et la dentelle !

Guillaume Tell et son fils, dentelle, après 1845, Zurich, collection Marion Wohlleben

Il est à rappeler que l’histoire de Tell est une légende. Il est un héros sorti des chansons de gestes, des contes racontés de génération en génération. Sa première mention comme Guillaume Tell se trouve dans le « livre blanc de Sarnen » narrant les alliances et victoires des Waldstätten. Une première chanson de Tell (« Tellenlied ») circule en 1477, avec plusieurs variantes pour de légers détails. Sauf que les mythes sont souvent brisés : les historiens ont fini par trouver trace d’un autre Guillaume Tell, beaucoup plus vieux. Un écrit de l’érudit danois Saxo Grammaticus au XIIème siècle raconte la même histoire… qui se serait passée au Danemark au Xème siècle ! Guillaume devient Toko. Le bailli Gessler devient le jarl Harald-la-Dent-Bleue. À noter : la cible est toujours une pomme ! Comment expliquer cette origine viking ? Un mouvement de population celte descendant le bassin rhénan, aurait amené cette histoire qui, racontée de famille en famille, à travers le temps, a fini par devenir celle de Guillaume Tell et de son fils Walter.

 

Comme quoi, même les plus grands mythes fondateurs ont aussi leurs petits secrets ! La suite au prochain épisode… !

Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Billet Neuchâtelois * ! Grüetzi ! Tchô ! **

 

Laureen Gressé-Denois

 

* Même à l’étranger, on a tous quelque chose en nous de Monsieur Patrimoine !

** « Salut ! » respectivement en suisse allemand et en suisse romand

Top 10 des mèmes les plus explicites !

Ô malheur ! Nous sommes de nouveau confinés (enfin allez taffer tout de même) chez nous, que cela soit chez nos parents ou dans nos petits studios parisiens. Si certains d’entre nous ont eu la chance et l’audace de se confiner avec leur partenaire, nombreux sont ceux qui demeureront seuls avec leur libido. Mais votre merveilleux journal (oui aucune objectivité) qu’est le Louvr’Boîte, vous offre une petite sélection de 10 mèmes… explicites ! 

 

1- Débutons avec le rêve de tout les étudiants de l’EDL et de la France entière, satané corona :

 

2- Un mood de lundi matin : 

 

3- Notre cher et bon François nous cacherait bien des choses :

 

4- Nos journalistes maîtres mèmiers ont du talent, la chose est indéniable :

 

5- Bon pour le coup cela me semble être une entreprise compliquée au vu des mesures de notre président préféré :

 

6- Ce fourbe, je ne l’ai jamais aimé ce gosse ailé de toute manière :

 

7- Attention ça pourrait être dangereux :

 

8- AH ! 

 

9- Les nudes, seule réconforts que nous puissions avoir en ces tristes jours :

 

10- Tout est une question de mots et de termes employés :

 

 

 

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses fidèles sources de rire qu’on reconnaît même derrière leurs masques grand public :

  • Neurchi de Shrek
  • @Yugnat999 – Boys don_t meme, but men do

Le Billet Neuchâtelois – Horloge et chocolat, mythe et réalité dans les musées suisses

     

          Voici un mois maintenant que j’ai posé mes valises en terre helvétique. Opportunité en or permise par l’École du Louvre pour faire mon Master 1 à l’étranger, me voici à Neuchâtel le temps d’une année scolaire. Au programme : de précieux mois d’exploration, de remises en question, de nouvelles idées et d’inspirations pour goûter à la muséologie suisse, parfois différente, semblable et complémentaire de nos modèles français. Depuis Neuchâtel, je continue à ouvrir des boîtes avec la plume du journal de notre chère École pour vous livrer mes expériences, mes questions, mes étonnements, mes enrichissements. Bien loin de moi l’idée de jouer les George Duroy avec une rubrique montée de toute pièce  comme les « Souvenirs d’un ancien chasseur d’Afrique » ! Ici, je souhaite vous partager mes instants de Française vagabonde en terre nouvelle, malheureusement trop méconnue, qui peut pourtant tant nous apporter dans notre domaine et bien d’autres ! 

          Dès ma rentrée à l’Université, je pousse les portes du premier musée qui croise ma route : celui d’Art et d’Histoire de Neuchâtel. Au bord du lac, retrouver un musée est comme pénétrer dans une maison que l’on reconnaît avec chaleur et réconfort tout en ayant le cœur palpitant à l’idée de découvrir de nouveaux trésors visibles nulle part ailleurs. Un panneau attire derechef mon regard en haut du splendide escalier d’honneur : « Choc ! Suchard fait sa pub ! ». Une exposition ! Quelle bonne idée de commencer ma vie d’apprentie muséologue voyageuse ainsi ! Je pénètre alors dans l’aile ouest, attirée par ces images de chocolat un peu partout… Je me pose alors cette terrible question : nos clichés étrangers sur la Suisse seraient-ils donc fondés ? Comment sont-ils nés et pourquoi sont-ils si tenaces encore dans nos esprits ? J’erre médusée entre les panneaux de l’exposition, le ventre gargouillant à moitié (c’est cela d’être gourmande) et les yeux brillants de curiosité. Deux cents affiches se placardent partout pour cent soixante-dix années d’industrie chocolatière. Suchard, Milka, Toblerone…Miam !

 

          Tous sont nés ici, à Neuchâtel. La légende est donc bien vraie : le chocolat suisse ne serait pas qu’un coup marketing, il a bien son berceau en Helvétie. Une partie de l’exposition me retient alors particulièrement : comment le mythe chocolatier est né dans les esprits étrangers ? Au début du XXème siècle, la maison Suchard commence à établir ses premières fabriques à l’étranger pour commencer à vendre à l’international. Le principal client est l’Angleterre mais les Suisses exportent aussi en France, en Allemagne et en Autriche. Une publicité toute particulière est alors adaptée, pour provoquer la consommation de ces nouveaux clients. Pour cela, quoi de mieux que s’appuyer sur l’image explicite qu’ont les étrangers de la Suisse ? Avec l’industrie du tourisme montagnard s’étant développée dans au XIXème siècle, l’Helvétie n’a pas à chercher bien loin comment appâter les autres pays. Et voilà comment le chocolat passe aux paysages alpins, aux figures de vaches gardées par des armaillis (berger typique des cantons de Fribourg et de Vaud) sur un fond escarpé aux enneigées cimes. Peu à peu, la matière même du chocolat va s’effacer derrière l’emblème de la qualité du lait alpin. Ah et pour répondre à cette interrogation de toujours, pourquoi la vache Milka est violette, c’est à cause de l’agence publicitaire  Young & Rubicam de Francfort qui, en 1972, change le bovin pour une vache de race Simmental avec des taches mauves… tout simplement pour être mieux repérée dans les rayons de vente ! Sacrés Suisses… ! 

 

          Autre excursion tout à fait intéressante lors de ces deux premiers mois : le musée jurassien d’Art et d’Histoire de Delémont. Pour leur exposition permanente, le musée décline son parcours en sept directions, dédiées au « sept clichés capitaux » explicites que le visiteur peut avoir sur le Jura suisse. Le circuit « La décolleteuse » est particulièrement percutant car il s’attarde sur la deuxième grande image mythique de la Suisse : l’horlogerie. Les Suisses, très réputés dans ce domaine, ont un patrimoine technique et industriel fort. Dans ce parcours par exemple, sont mentionnés les débuts des artisans horlogers au XVIIème siècle, travaillant sur leurs établis à la lumière naturelle du jour. La perfection du temps a donc atteint ses lettres de noblesse dans l’arc jurassien jusque sur les berges du lac de Neuchâtel… Cette dernière, Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Le Fleurier, Saint-Imier sont des lieux incontournables pour arrêter l’aiguille et contempler un moment les prouesses techniques des montres.

          Le Locle et la Chaux-de-Fonds, près de mon Université, sont d’ailleurs des villes très frappantes pour comprendre combien l’horlogerie faisait vivre leurs habitants. De grandes maisons y sont présentes comme Tissot, Ulysse Nardin, Jean Richard, Zenith, Vulcain, Perrelet, Girard Perregaux, Corum, Eberhard & Co, Festina, Jaquet Droz. Un bon paquet de mécanismes allez-vous me dire… L’urbanisme en est le reflet : les habitations s’alignent dans un plan rectiligne aux multiples croisements, régularité singulière, hors du temps. L’UNESCO les a mêmes classées au patrimoine mondial. En effet, avec les siècles, l’industrialisation des métiers s’est développée, suite à l’Exposition universelle de 1876 à Philadelphie, où les Helvètes découvrent que la mécanisation peut être adaptée à leur domaine. Le reste de l’exportation, de la publicité à l’étranger, ont fait le reste pour garantir le succès international de la Suisse dans le monde horloger.

          Outre le fait de rendre hommage à ce patrimoine technique, le musée de Delémont a véritablement cherché à bien avertir le visiteur que le Jura, et la Suisse par extension, ce n’est pas que les horloges et le chocolat, mais bien plus ! À la fin du parcours, une grande salle dévoile un accrochage surprenant où sont fixés tous les objets et marques nés dans le Jura, nationalement et internationalement connues, alors que nous ne savons pas toujours tous qu’ils sont originaires d’ici. La Suisse c’est ceci et cela. Oui ! mais pas que…

 

          Somme toute, la Suisse est donc pleine d’adorables clichés, aussi truculents que  bien souvent véridiques. Si les objets, la gourmandise et les paysages sont des pièces maîtresses de ces mythes pas si imaginaires que cela au final, les habitants ne sont également pas épargnés. Chose extraordinaire ici, quand j’en parle avec mes collègues de l’Université, ils me sourient, en rient même, et confessent que beaucoup de ces images sont bien réelles. Leur humour est franc, rien ne semble les outrager, tout est pris avec une légèreté à bon escient. À défaut de pouvoir vous emmener avec moi dans mes expéditions muséales à la recherche de ses clichés et de pouvoir aussi en rire avec les locaux, je peux vous proposer deux sketchs (finir par une note d’humour est délectable quand on aborde ce genre de sujet).  Le premier lien que je vous propose en est un de Marie-Thérèse Porchet, née Bertholet : un personnage caricatural créé et incarné par l’humoriste genevois Joseph Gorgoni. Très connue ici, cette petite dame aborde avec un point de vue suisse romand (la Suisse francophone) sa vision de ses voisins helvètes alémaniques. Le tout dans une leçon de géographie sur la Suisse qu’elle a même donné à Paris lors d’une tournée de spectacles à l’étranger.

 

 

          Enfin, le dernier sketch donne un point de vue français sur la Suisse par l’humoriste Djal lors d’une des éditions du Montreux Comedy Festival (un grand festival international d’humour très connu qui se tient chaque décembre à Montreux, dans le canton de Vaud). Humour plus cru, les clichés sont poussés à leur extrême, ce qui rend les situations plus burlesques encore. À prendre au second degré, évidemment… autour d’un bon chocolat chaud !

 

          En reparlant de chocolat ! Petite information pour ceux souhaitant visiter l’année prochaine Neuchâtel (vu qu’avec le confinement français c’est maintenant fichu), sachez qu’il y a toujours un week-end en novembre où se tient annuellement le traditionnel festival Chocolatissimo (si j’étais un peu vache -Milka- je vous enverrais des photos!). Cette année, c’était du 7 au 14 novembre à Neuch’ (comme on dit ici) : ventre rebondi et moustaches chocolatées garantis (je confirme !) ! Allez, un petit aperçu pour vous allécher en cliquant ici

 

          Armez-vous de rires, buvez votre chocolat chaud, rêvez des grands alpages et n’hésitez pas à découvrir dès que vous le pouvez, cet incroyable pays ! Je pense d’ailleurs pouvoir vite vivre de nouvelles surprises concoctées par l’Helvétie. La suite au prochain épisode… Je vous dis à très bientôt pour un nouveau Billet Neuchâtelois * ! Grüetzi ! Tchô ! **

 

Laureen Gressé-Denois

 

* Même à l’étranger, on a tous quelque chose en nous de Monsieur Patrimoine !

** « Salut ! » respectivement en suisse allemand et en suisse romand

Top 30 des chroniques mèmesques de l’EDL en confinement

Plus que deux semaines ! On tient, on tient ! En attendant ce jour glorieux, Le Louvr’Boîte continue de penser à vous et vous concocte encore des articles spéciaux pour son Hors-Série en ligne Confinement ! Rire de la situation passée et future est la meilleure des stratégies pour éviter de céder à la panique ! C’est parti pour le Top 30 des mèmes de l’EDL confinée !

1. Tous en boîtes ! Et pas de jaloux s’il vous plaît, il va falloir tenir le siège !

Neurchi de Shrek

2. Nos proches aussi c’est un peu la galère mais bon… Compassion à distance !

Memes décentralisés_

3. Certains se lancent alors dans un voyage inattendu dans des contrées qu’ils n’avaient revu depuis Noël… Le calme, le vert, quel luxe. Mais ne ragez pas, il y a aussi des inconvénients.

Memes décentralisés_(2)

4. On commence alors une nouvelle vie, loin des examens… wait what ? Nan c’était une blague…

Kaamelott Memes

5. D’autres sont prêts à tout pour ne pas trop couper court à leur routine… Avouez il n’y a que les chapeaux ronds pour être aussi tordus !

Memes au beurre salé

6. On prie déjà un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… Pas du tout ! (Mamie a encore frappé…)

Faut pas pousser mes memes dans les orties

7. Certains sont en famille… Le télétravail commence, et on regrette que certains métiers existent pour nous frustrer encore plus de ne pas pouvoir mettre le nez dehors. En plus, on nous pique nos exploits de vie étudiante ! Avouez c’est injuste.

Faut pas pousser mes memes dans les orties 5

8. Outre cet insolent beau temps, des choses extraordinaires se produisent aussi !!! 🙃😱

Neurchi de memes mythologiques

9. Revenus de nos émotions, quitte à rester chez soi, autant se reposer. En fait non. Merci m’man.

Neurchi de films d_animation(1)

10. Mais bon, faut dire qu’il y a vraiment du laissez-aller aussi et tout est permis… Normal que les parents n’en puissent plus.

Faut pas pousser mes memes dans les orties 6

11. On ne peut pas fainéanter, ni même s’étaler… Ce n’est pas juste. La paix de Nimègue n’est pas prête d’être signée dans tous les foyers sous tension. 😒

Neurchi de Hdf 2.0

12. On trouve également d’autres occupations. Surtout si la nature vous manque dans votre 15 m2.

Memes décentralisés_(1)

13. Et pendant qu’on se la coule douce, certains se battent, d’autrent partent en explo. Les reverrons-nous un jour, sains et saufs ? La question demeure…

Faut pas pousser mes memes dans les orties 4

14. Heureusement, le jour de Pâques est arrivé ! Et nous on part démarrer une autre quête… On va pouvoir sortir et enfin faire la chasse aux oe… Ah bah non. Ça non plus.😓 Alerte enlèvement de joie d’enfance enclenchée !

Faut pas pousser mes memes dans les orties 3

 

15. 13 avril 2020 – Macron a parlé, la France a écouté. Un espoir au 11 mai se dessine enfin ! Et le rêve continue encore !

Neurchi de films d_animation

16. Sauf que bon, on en a encore pour quatre semaines si tout va bien.

Création LB - Delatour

17. 14 avril 2020 – Notre BDE chéri nous annonce la claque du siècle… L’annulation du traditionnel Gala. Le LB propose une idée. Nouveau thème : « Au fil des masques » !

Création LB - PICARD

18. 15 avril 2020 – Bon… Heureusement le rêve est encore accessible en confinement ! (C’était l’instant mème ému de ce Top !). Coeur en chocolat inifuge sur toi N.-D. 💗 On pense à toi même à l’autre bout de la France, en zone blanche, entre les chèvres et les moutons.

BONUS - Faut pas pousser mes memes dans les orties

19. Et on attend des nouvelles ! Encore et toujours ! On essaie de rafraîchir nos boîtes mails tous les lundi soirs mille fois mais ça ne sert parfois à rien. Armez-vous de patience (et d’un bon wifi) !

Memes décentralisés

20. Ciel ! Un mail ! Ah oui d’accord. Est-ce que l’aurige de Delphes dans la rotonde a aussi eu droit à une bûchette de sucre ? l’EDL se pose la question !

Création LB - Bayeux style 2

21. On veut des réponses… Tous les cris, les S.O.S ! Partent dans le vide, ne laissent pas de traces…

Création LB - Géricault

22. 🎉Ah ça y est ! Examens dématérialisés !🎉 Mais oui, vous nous avez bien entendu ! Dématérialisés ! Allez on s’y remet ! Oui, TOI, on s’y remet ! Lâche ton bol !

Création LB - Chacmool

23. RIP le Bloc 4…. mais ne se serait-on point trompé d’ennemi par hasard ?

création LB - Doctor Who

24. On se reprend en main pour de bon et c’est parti pour les révisions simplifiées ! 💪

Neurchi de films d_animation(2)

25. Enfin si tant est que tu peux toujours décemment réviser…

Création LB - Louis XIV

26. Et si tant est que tu peux te débarrasser de tes pires cauchemars !

Création LB - Munch

27. STOP ! Keep calm ! *instant pub*, rappelle-toi que quel que soit ton enfer : parler de tes soucis, souligner tes problèmes, réclamer un câlin, soigner tes bobos : prie et écris à SAINT LUDO !

Création LB - Bayeux style 1

28. Bon on avoue quand même que certains problèmes sont encore insolvables… Les Master on pense à vous !

Création LB - El Dorado

29. Et n’oubliez pas de faire des pauses dans les révisions, lire les articles du LB, rire un bon coup, sortir pour s’aérer l’esprit ! Enfin faites gaffe quand même hein…

Création LB - Rembrandt

30. Et s’il vous plaît, juste, décrochez aussi de vos cours… Parfois ça ne vous réussit carrément pas ! #artdu20ème #mindblow #Bellmer=nightmare

Création LB - Bellmer

 

BONUS : Le LB vous repartage le SUPER BINGO BARBILLON en attendant votre traditionnel mail du lundi ! À jouer sans modération en rafraîchissant sa boîte mail et en relisant les anciens !

Bingo Mail EDL

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses fidèles sources de rire qu’on reconnaît même derrière leurs masques grand public :

  • Raphaël V.
  • Neavi
  • Clémence P.
  • L. G.
  • Mèmes Décentralisés
  • Faut pas pousser mes memes dans les orties
  • Kaamelott memes
  • Memes au beurre salé
  • Neurchi de films d’animation
  • Neurchi de mèmes mythologiques
  • Neurchi de Hdf 2.0

Top 15 des Mèmes du Turfu !

Attaque sanitaire, tout le monde confiné chez soi, que faire ? Et si nous nous retrouvions pour rire à nouveau ? Le Louvr’Boîte respecte les consignes et vous propose un running gag virtuel ! Alors, prêts pour une autre dimension humoristique ? Téléportation, Scotty !

 

1. Avouez que vous avez encore cette fameuse couverture du Gala de l’an passé caché sous votre oreiller chaque soir !

 

DOLLY PARTON CHALLENGE

 

2. Bon du coup, avec le confinement c’est plus trop possible… Vous allez devoir essayer de capter quelque chose depuis la fenêtre de votre 9m2 parisien !

 

Neurchi d_informatique(2)

 

3.  Du coup, on se divertit comme on peut chez soi pour faire passer le temps…

 

Guil

 

4. Mais bon… faut pas déconner… Faut quand même bosser pour l’EDL… Ah mais nan, en fait à quoi bon se décarcasser, c’est vrai…

 

3t7mg0

 

5. Du coup, on va essayer de régler les problèmes en suspend… Le suivi de nos calculs de bourses par exemple. C’est parti !

 

Neurchi d_informatique(1)

 

6. Régler les deux-trois petits mails administratifs, mais… P***** !!!!

 

Compte Twitter de PoPoésie

 

7. Bon, du coup retour à la case départ « j’essaie de travailler par moi-même mes examens en récupérant les cours de l’an passé »… Enfin si on y arrive à temps !

 

Meme Qc

 

8. Ou si on en meurt pas avant comme certains autrefois, avec les temps qui courent, sait-on jamais…

 

Mêmes d_antiquisants

 

9. Quand ça veut pas, ça veut pas… Retour à la procrastination… Et si on en profitait pour anticiper le Gala et préparer les premiers essayages ?

 

Classical Art Memes

 

10. Faire du tri dans son ordinateur pour libérer un peu de place pour les prochains cours… qui n’auront jamais lieu !

 

Neurchi de Mission Cléopâtre

 

11. Faire du tri dans son téléphone bien évidemment !

 

Neurchi d_Antiquité

 

12. On essaie de trouver toutes les techniques possibles pour ne pas céder à la panique aussi… ça marche pas des masses, on avoue !

 

Neurchi de Shrek

 

13. Puis faut gérer la pénurie des supermarchés car les gens n’ont aucun civisme et on se retrouve au pain et à l’eau. Dédicace à nos générations médiévales trop oubliées.

 

Neurchi d_informatique

 

14. Et puis on finit par surfer sur le net en se prenant pour le virus à sélectionner ses propres cibles… Quitte à relancer de vieux débats !

 

Memes au beurre salé

 

15. Mais bon gardons espoir ! Gardons espoir ! Heureusement que le virtuel est là pour rester connectés à ceux qui nous sont chers et surtout à votre Louvr’Boîte chéri ! Coeur sur vous et prenez soin de vous ! <3

Respectful Memes_

 

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses fidèles sources cyborgs infiltrées dans le présent :

  • Classical Art Memes
  • Jeanne S.
  • Laureen G.-D.
  • Meme Qc
  • Mèmes au beurre salé
  • Mèmes d’antiquisants
  • Neurchi d’Antiquité
  • Neurchi d’informatique
  • Neurchi de HdF 2.0
  • Neurchi de Shrek
  • PoPoésie (sur Twitter)
  • Respectful Memes

 

 

 

 

Top 15 des mèmes Rêves V.S Réalité

Ah les mèmes… Comment ne pas les remercier de nous offrir une bouffée d’humour dans le quotidien trop lourd de la réalité ? Attention parfois aux grands rêves, certains s’y sont brûlés les ailes au soleil du rire !

 

1. Il est parfois bien dur de se rendre compte qu’on nous a menti pendant toute notre scolarité et ce n’est pourtant pas faute d’avoir rêvé  !

Neurchi de memes mythologiques(2)

2. Certains rêves arrivent bien quant à eux à traverser les siècles pour continuer d’être une réalité.

Mêmes décentralisés(1)

3. Mais certaines réalités en ont quand même surpris plus d’un !

Neurchi de memes mythologiques

4. D’autres nous ont toujours caché ce qui s’est réellement passé… C’ÉTAIT DONC ÇA !

Neurchi de memes mythologiques(1)

5. L’Histoire a bien montré que certains rêves doivent encore rester inatteignables car le pastiche du réel est… voilà. No comment en fait.

Classical Studies Memes for Hellenistic Teens

6. Et parfois la réalité se dissimule bien !

Neurchi d_Antiquité

7. Pas qu’en Histoire en fait. En géographie aussi.

Memes au beurre salé

8. Et effectivement la géographie joue pour beaucoup dans les visions du réel.

Memes décentralisés

9. Attentes pas toujours réalisées d’ailleurs !

Mêmes décentralisés

10. Dans notre tête aussi, on s’ambiance au point de se couper de la réalité !

Classical studies memes for Hellenistic Teens(1)

11. Tout cela ne nous empêche pas de songer avec douceur à des rêves concrets dans notre propre existence estudiantine, avec quelques grosses déceptions hélas !

Clémence Pinquier (M1)

12. En revenant le soir, après de longues journées de cours, on rêve aussi à de meilleurs lendemains parisiens pour son chez soi ! L’utopie est au moins gratuite au mètre carré !

Mêmes artistiquement bordiquement désorganisés

13. Pour changer le réel de notre quotidien, même certains clubs du BDE connaissent des désillusions rêves / réalité. Bisous Mens Sana !

Neurchi de paradoxes(1)

 

14. Heureusement, certaines confrontations rêves/réalité nous font bien rire ! Bisous la RATP !

Neurchi de paradoxes

15. La petite conclusion : la rédaction ne pense pas qu’il y ait de bonnes ou de mausaises réalités.

Raphaël Vaubourdolle

 

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses fidèles sources de mèmes aussi réellement drôles les unes que les autres :

  • Raphaël Vaubourdolle
  • Clémence P. en Master 1
  • Neurchi de paradoxes
  • Neurchi de memes mythologiques
  • Neurchi d’Antiquité
  • Mèmes décentralisés
  • Mèmes au beurre salé
  • Mèmes artistiquement bordéliquement désorganisés
  • Classical Studies Memes for Hellenistic Teens

 

 

Top 25 des mèmes les plus chaotiques

Marre de tes galères d’Édléien.ne ? Les grèves à rallonge te consumment de rage ? Ras-le-bol des frasques de la vie étudiante en général ? Et si le Louvr’Boîte t’accordait un petit moment de rire et de douceur en t’offrant dans le bazar de l’existence, ce nouveau top inédit des mèmes les plus chaotiques ?

Et si on commençait par notre folle vie à l’École du Louvre ? Rien de mieux pour se rappeler que nous sommes tous dans le même bateau, et que ce cycle infernal continue d’année en année jusuq’au si précieux diplôme ! TMTC

 

  1. All right. Tu viens d’être admis… Premiers forums organisés par l’administration pour te guider… Attendez. Te gui quoi ? Ah oui c’est vrai. Tu es juste le nouveau Salvator Mundi de De Vinci que tout le monde s’arrache. Keep it in mind.

    Raphaël Vaubourdolle

 

 

 

2. Yeeees ! ça y est la HGA démarre ! Premiers cours de méthode. Tu te dis que oui ça va passer crème. Puis viennent les premières évaluations de TDO… et enfin les examens blancs. Là, enfin, tu comprends dans quoi tu t’es rééllement embarqué.e. Be brave.

Création Tyfenn

 

 

 

3. Les révisions au fur et à mesure, tu essaies. Vraiment, tu te motives comme tu peux. Quitte à faire du binge-watching autrement. Go sur Zéphyrflix. Création Tyfenn(1)

 

 

 

4. Examens passés. Bienvenue en 2A. Vous croyiez sincèrement pouvoir vous en sortir ? Les festivités continuent. Fuyez pauvres fous !

Création LB(4)

 

 

 

5. Et attendez, ne croyez pas que vous atteint le fond des Marais Morts des 2A :

Création LB(7)

 

 

6. Bon maintenant, niveau Enfers, vous vous y connaissez au moins. Voyez le bon côté, vous êtes incollables :

Neurchi de memes littéraires

 

 

 

7. Toi qui a connu la première ou la deuxième session du bloc de la Mort, bienvenue en 3A quel que soit ton passeport. Bientôt le chemin de croix prendra fin… ou pas !

Création LB

 

 

 

8. Et si encore avec tout ça les TDO se passaient à peu près normalement au moins… Tout ne serait que joie et lumière non ?

Création LB(3)

 

 

 

9. Bon. Essayons de trouver de l’espoir. En spé alors ? Ah bah. Non.

Création LB(5)

 

 

 

10. Décidément non en spé, d’autant que ça rappelle de trop douloureux souvenirs de HGA à toutes les promos qui ont été en 1A et 2A avant celle 2018-2019 :

Création LB(6)

 

 

 

11. Mais rassurez-vous, la spé n’a pas que des mauvais côtés. Elle part juste parfois en steak. On plaisante pas. On vous donne le lien vidéo si vous ne nous croyez pas.

Manon Schneider

 

 

 

12. Mais c’est pour ne pas être vulgaires en disant que ça part parfois réellement en c******* . On se demande bien ce qu’ils font vraiment en cours de spé Grèce.

Neurchi de memes mythologiques

 

 

 

13. Et puis c’est sans compter sur les petits coups de pouce d’Extranet qui nous facilite vraiment la vie :

Création LB(2)

 

 

14. Alors bon… Gardez votre calme et dites-vous que les plus grands de ce monde ont aussi eu une vie parfois chaotique.

Neurchi de Hdf.2.0

 

 

15. Et à défaut de s’en être sortis, certains ont quand même marqué l’Histoire !

Neurchi de Hdf2.0

 

 

16. Bon après il y en a quand même certains qu’on ne regrette absolument pas. Ils ont trop mis le chaos pour être pardonné.

La page philosophale

 

 

17. Relativisez car même dans les plus hautes sphères, on manque parfois de chance.

Classical Studies Memes for Hellenistic Teens

 

 

18. Et même on se couvre de ridicule. Donc bon, parfois vaut mieux s’abstenir d’afficher sa VDM.

Classical Art Meme(2)

 

 

19. Parce que des fois on ne retient pas grand-chose de vous de toute manière !

Classical Art Meme(1)

 

 

20. Et on a beau avoir voulu conquérir le monde, y a de toute façon plus de respect dans cette vie.

Classical Art Meme(3)

 

 

 

21. Donc si le Louvr’Boîte avait des conseils à vous donner : déjà ne doutez jamais de vos capacités. Elles sont énormes. ça dépend juste du point de vue qu’on prend pour les regarder. #LB53PAYSAN

Neurchi de Bretons

 

 

 

22. Relativisez ensuite votre vie car les gens sont très loin de se douter de tous vos atouts et ça va faire mal le jour où vous allez vous révéler dans toute votre splendeur et puissance originelle comme Jupiter devant Sémélé. On ne se méfie jamais assez de l’eau qui dort.

Adopte un Archéologue

 

 

 

23. Alors surtout amuse-toi bien et profite de ton existence. Dis merci à la vie, chante la vie, danse la vie, tu n’es qu’amour ! Toutefois, fais gaffe quand même dans l’éclate, on sait jamais.

Classical Art Meme

 

 

24. Et si vraiment le destin s’acharne, pense toujours avoir un peu de drachmes sur toi des fois que tu croises Charon plus tôt que prévu. Ce serait trop bête de rater ta vie dans l’au-delà aussi.

Neurchi des Enfers

 

 

25. La séance psy est terminée. Le Dr. Louvr’Boîte te souhaite bien du courage pour retourner à tes reprises de cours de HGA après ce Top si réjouissant.

Frangliche (insta)

 

 

BONUS : La rédaction a aussi sa vie chaotique à gérer avant la sortie du prochain et tant  attendu numéro LB 55. PATIENCE ! Bisous et coeur sur vous fidèle lectorat !

Création LB(1)

 

 

Le Louvr’Boîte tient à remercier ses inspirateurs et influenceurs en mèmes de ce Top :