VR SEX : article putaclic

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ATTENTION : cet article est à visée humoristique et informative. L’auteur ne se base que sur ce qu’il a pu glâner sur le net (si, si, on vous jure), et la rédaction décline toute responsabilité quant aux virus que vos appareils électroniques pourraient récolter si la curiosité vous poussait à essayer les méthodes qui suivent, certainement fabuleuses, je sais pas, je dis ça comme ça. Bisous. 

De tous temps, l’Humain a développé de nouvelles technologies pour, à défaut de survivre, vivre, et ce de la manière la plus confortable possible. Et de tous temps, un.e autre Humain.e a repris cette technologie juste après pour l’appliquer aux joies de la chair. 

A cet instant précis, utilisant le super site louvrboite.fr pour parler érotisme et graveleuseries, je me sens un peu comme l’autre Humain. Lançons-nous donc gaiement dans la découverte du coït virtuel. 

 

VR SEX : quézako ? 

Selon Wikipédia (recherches faites en fenêtre de navigation privée, évidemment), le VR Sex ou Virtual Reality Sex est “une technologie qui permet à l’utilisateur de recevoir des sensations tactiles d’autres participants ou de personnages de fiction par l’usage de sex-toys contrôlés par ordinateur”. 

En règle générale, ces dispositifs se composent donc d’un casque de réalité virtuelle (de plus ou moins bonne qualité), et d’un sex-toy, qui lui est relié. 

 

Si on pense dans un premier temps à l’utilisation du casque de réalité virtuelle dans le but de visionner des contenus pornographiques filmés selon le point de vue de l’un des deux (ou trois, ou quatres, ou plus) protagonistes, il existe (toujours selon Wikipédia, soyons clairs) un grand nombre d’autres dispositifs. Car il est bien connu que pour ce qui est des joyeusetés, l’autre Humain repousse les limites de l’inventivité. 

 

Il existe notamment the BKK CYBERSEX CUP : composé d’un casque et d’un dispositif masturbatoire pour pénis, il s’accompagne également d’une appli, qui permet à l’utilisateur de se créer une partenaire sexuelle “idéale” selon ses préférences physiques. Le dispositif masturbatoire est relié à l’application par Bluetooth. Par une série de capteurs à l’intérieur du masturbateur, l’ “action” est transmise à la partenaire virtuelle. Le casque en lui même n’est pas à proprement parler un casque de réalité virtuelle, puisqu’il accueille seulement le téléphone, sur lequel est lancée l’application dédiée, devant les yeux de l’utilisateur. L’application permet de “placer” sa cyber-partenaire dans n’importe quelle position et dans n’importe quel environnement, afin de créer une expérience sur mesure. 

 

Ce dispositif est somme toute assez sommaire dans le game de la cyber-galanterie. 

D’autres utilisent les principes de la technologie haptique (système tactilo-kinesthésique physique ou mécanique, éventuellement robotique qui peut notamment créer une communication entre un humain et une partie de son environnement, le cas échéant entre un opérateur et un environnement virtuel), notamment utilisée dans le domaine de la chirurgie et de la santé, de la pédagogie, ou encore du handicap (il existe des boussoles haptiques permettant aux personnes malvoyantes de se déplacer plus facilement). 

Sont par exemple commercialisés (SELON WIKIPEDIA, J’AI DIT) l’application Kissengers, qui permet d’échanger des baisers à distance, ou Teletong, son équivalent pour le french-kiss, en cours de développement à l’Université Keio de Tokyo. 

Votre aimable serviteur n’a cependant pas trouvé d’information quant à la possibilité de se refiler un rhume par ce biais. 

 

L’entreprise CamSoda a produit une application nommée Blowcast, qui, associée à deux appareils connectés, permet de donner des fellations à distance, préenregistrées par l’un.e des partenaires via une plateforme en ligne, dans un premier temps. Toutefois, il semblerait qu’une version “en direct” soit annoncée. 

 

Bien qu’il ne s’agisse que d’un nombre restreint d’exemples, l’utilisation de la technologie et le développement de dispositifs virtuels axés sur le plaisir en dit beaucoup sur nous-mêmes et sur la société dans laquelle nous évoluons. Ces dispositifs sont extrêmement binaires et phallocentrés, axés sur une vision unique de la sexualité, et, comme souvent, d’une manière très machiste, utilisant le personnage féminin comme simple objet de désir, uniquement fondé sur une apparence physique. 

La beauté du badinage, cependant, n’est-il pas la diversité des formes qu’il peut prendre, et l’unicité des individus, des vrais ?

 

Richard Jouir

PS: n’oubliez pas de sortir couverts, loin de vous l’envie de récolter des champignons ou des virus (informatiques, bien entendu).

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