Mots mêlés, mots saisonniers !

Ça y est ! C’est presque la fin des oraux ! Pour faire une pause dans les révisions ou fêter enfin l’achèvement des examens, le Louvr’Boîte vous propose un mots mêlé d’exception ! Vous pourrez retrouver la solution très bientôt dans la publication de notre hors-série Gala en entier et en PDF sur Issue ! Amusez-vous bien !

MOTS MELES GALA

Mots à retrouver horizontalement et verticalement selon la définition !

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ : c’est à cause de son enlèvement et de quelques grains de grenade qu’on subit les saisons (version grecque)

_ _ _ _ _ _ _ : s’est soumise à Zeus dans cette même histoire, pour récupérer sa fille chérie (version grecque)

_ _ _ _ _ _ _ : qui dit série, dit chill, dit

_ _ _ _ _ _ _ _ : une saison en hommage à l’AS

_ _ _ _ _ _ _ _ : se produit deux fois par an, dans le ciel

_ _ _ : de pierre ou d’abondance

_ _ _ : on vous parlera souvent d’entrer dans une nouvelle

_ _ _ _ _ _ : la fréquence de tes checkups médicaux, ou de ton adhésion au BDE

_ _ _ _ _ : au nombre de trois à l’école, tu peux aussi te casser après le premier

_ _ _ _ _ _ _ : période intermédiaire (calm down les Égyptos) entre deux temps, comme celui à l’an 2000

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ : sonores ou bien de couleurs, elles incarnent parfaitement le thème

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ : hantise des élèves de l’EdL

_ _ _ _ _ _ _ _ _ : un peu de changement, ça fait toujours du bien

_ _ _ _ _ _ _ _ _ : marque chaque saison, et le Gala en sera un aussi

 

 

Alphonse Mucha et les quatre saisons

Alfons_Mucha_-_1896_-_Autumn

MUCHA, L’Automne, 1896, huile sur panneau, coll. privée

 

Afin de vous donner quelques idées de costume et vous mettre en tête des images inspirantes et envoûtantes, le Louvr’Boîte vous propose de plonger pour quelques lignes dans l’univers d’Alphonse Mucha. L’autrice tient à signaler qu’elle s’est appuyée sur le catalogue de l’exposition Mucha qui a eu lieu au musée du Luxembourg en 2018-2019, d’où la présence de certains éléments mentionnés dans ce catalogue.

Si vous ne connaissez pas (encore) Alphonse Mucha, voici l’occasion de le découvrir. Artiste d’origine slave, il est très lié à Paris et à l’émergence du mouvement Art Nouveau. Il choisit l’art de l’affiche et de l’illustration pour développer son style. D’abord illustrateur, la légende veut qu’il s’essaie au genre de l’affiche suite à un coup de téléphone de Sarah Bernhardt à son éditeur au moment des fêtes de fin d’année, moment où Mucha était le seul artiste présent à Paris et disponible pour travailler. Il produit alors l’affiche pour la pièce Gismonda (nous y reviendrons). Deux éléments favorisent sa célébrité à l’époque : d’une part, l’amélioration des techniques d’impression et le développement de la slavophilie en France.

De plus, afin d’être au plus proche du résultat qu’il souhaite obtenir, Mucha fréquente beaucoup les éditeurs et les lithographes chargés d’imprimer les images dessinées dans le but de mieux comprendre le processus de fabrication de l’image.

Le style de Mucha est très facilement reconnaissable. Il est tellement unique qu’on parle généralement de « style Mucha ». Certains éléments s’expliquent par le fait qu’il passe de l’art de l’illustration (une image dépendante d’une narration, au service du texte donc) à l’art de l’affiche (dans lequel l’image est primordiale et doit permettre au spectateur de comprendre de quoi il retourne avant même d’avoir lu le texte). Mucha prend alors le parti de la représentation d’une image énigmatique dont la narration est toujours présente, bien que dissimulée. Revenons donc à l’affiche de Gismonda, la première qu’il réalise. Une fois le coup de fil passé par Sarah Bernhardt à l’imprimeur, Mucha compose une affiche qui, après quelques retouches est proposée à la comédienne. Le coup de cœur et le succès sont au rendez-vous étant donné que les affiches relancent le succès de la pièce.

Assez paradoxalement, Mucha n’a jamais souhaité être un représentant de l’Art Nouveau. Il souhaitait avant tout produire un art nationaliste qui incarnerait la grandeur slave. C’est un peu malgré lui qu’il s’est retrouvé propulsé au rang d’icône du mouvement. Son style est, malgré cela, assez unique pour être très vite identifiable. On trouve, sur la plupart de ses œuvres, une silhouette féminine longiligne aux longs cheveux et aux vêtements fluides justifiant le dessin d’un drapé mouillé aux plis très accentués. Ces silhouettes sont souvent accompagnées de végétaux (fleurs, arbres, fruits, feuilles) et représentées dans un cadre naturel.

Arrive maintenant l’heure du tuto :
« Sois une œuvre de Mucha »

 

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Coiffure et visage : concernant la coiffure, il vaut mieux avoir de longs cheveux, bouclés de préférence. Peu importe leur couleur : blond, brun, rouge, tout peut se faire. Ensuite, un maquillage léger s’impose : mascara et rouge à lèvres léger formeront une combinaison discrète qui mettra en valeur les traits principaux du visage.

 

 

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Vêtements : il vaut mieux trouver une robe longue, de couleur unie, dans les tons pastels, dans un tissu assez léger et fluide qui fera facilement des plis marqués.

 

 

 

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Acces
soires : une couronne de fleurs assortie aux cheveux complétera cette tenue. Si lesdits cheveux sont blonds, il vaut mieux privilégier des fleurs aux tons pastels. Si les cheveux sont bruns, des fleurs rouges ou oranges les accompagneront parfaitement.

 

Le Gala de l’École du Louvre n’attend plus que vous…

 

Neavi